« L’enfance d’un Maître »
« Mon destin a été d’être choisi »
KALOU RINPOCHÉ
75 minutes Mona Lisa Production
Réalisation : Jeanne Mascolo, Bruno Vienne, Snafu Wowkonowicz.
Kalou Rinpoché est tibétain. Il est né le 17 septembre 1990 à Darjeeling, en Inde.
A l’âge de 18 mois, nous l’avons filmé pour la première fois alors qu’il allait être reconnu par le Dalaï-Lama
comme étant la réincarnation d’un grand maître tibétain, dont il porte désormais le nom.
La somme de documents accumulés au fil des années est considérable et offre l’occasion unique de pouvoir
établir un récit dans le temps et suivre le passage de l’enfance à l’adolescence d’un enfant pas tout à fait comme les autres.
Kalou semble avoir été « choisi » et cette vie d’enfant-lama lui a été « imposée ».
Et pourtant, à l’heure où dans nos sociétés nos enfants-rois règnent sur un monde dominé par le matérialisme,
il est opportun d’évoquer le destin d’autres enfants-rois qui règnent depuis des millénaires sur un monde, cette fois-ci spirituel.
L’Enfance d’un Maître
U N F I L M D E
Bruno Vienne et Jeanne Mascolo de Filippis
S U R U N E I D É E O R I G I NAL E D E
Snafu Wowkonowicz
AV E C L A VO I X D E
Christian Gonon Sociétaire de la Comédie-Française
Durée 1h17 France Visa n° 126 772
SORTIE LE 21 NOVEMBRE 2018
P R E S S E
Darkstar Jean-François Gaye Assisté de Ambre Vanneau
Téléphone 01 42 24 15 20 / 06 64 62 50 80 jfg@darkstarpresse.fr
D I ST R I B U T I O N
Gebeka Films 13 avenue Berthelot 69007 Lyon
Téléphone 04 72 71 62 27 info@gebekafilms.com www.gebekafilms.com
SY N O P S I S
Ce film documentaire raconte l’extraordinaire destin d’un jeune maître tibétain d’aujourd’hui,
Kalou Rinpoché. Né en 1990 à Darjeeling en Inde, il est ce qu’on appelle un Tulkou, la jeune
réincarnation reconnue par le Dalaï-Lama d’un grand maître tibétain décédé en 1989 et dont il
porte désormais le nom.
Filmé dès l’âge de ses 18 mois, voici le parcours inédit d’un futur maître spirituel, un témoignage
des 25 premières années de sa vie, avec ses questions, ses doutes et son cheminement, entre
tradition et modernité.
« U N L I T T L E B U D D H A » (1) B I E N R É E L
La somme de documents accumulés au fil des vingt-cinq années que dura le tournage est considérable
et offre l’occasion unique de pouvoir établir un récit dans le temps, d’accompagner un
enfant pas tout à fait comme les autres, depuis son plus jeune âge jusqu’à sa réalisation de vie
d’adulte…
Notre souhait premier est de documenter de manière vivante et réelle la façon dont se transmet
une tradition qui a toujours fasciné les occidentaux. Nous avons décidé de filmer l’enfant le
plus souvent possible et avons été présents dans presque tous les moments majeurs de sa vie. Il
nous a fallu du temps et de la patience pour le convaincre de nous accepter auprès de lui, mais
une véritable relation de confiance a fini par s’établir entre nous et le petit Kalou Rinpoché,
une confiance qui découle très certainement de l’amitié qui nous lie à ses parents, nous permettant
d’envisager de raconter son histoire de la manière la plus intimiste possible.
Après avoir vécu des moments difficiles où il a eu envie de se rebeller et de tout quitter, le jeune
Kalou a accepté de se raconter, animé d’un sentiment particulier, celui d’avoir été « conditionné »
très jeune…
En quelque sorte, le film nous révèle l’histoire d’un Little Buddha1 non pas de fiction mais bien
réel. Un cas assez unique pour qu’il vaille la peine d’être raconté en long métrage destiné au
grand public.
En découvrant la vie surprenante de Kalou Rinpoché, nous voyageons au coeur d’un bouddhisme
traditionnel que la vie moderne ne semble pas renier. Cette histoire, riche en rebondissements,
nous emmène dans les méandres de cette philosophie, qui, plus qu’une religion, est un art de
vivre, loin des clichés dont on l’a souvent affublée. Cette philosophie peut enrichir la vie d’un
grand nombre de jeunes de la nouvelle génération, à travers le monde.
Bruno Vienne
Jeanne Mascolo de Filippis
Snafu Wowkonowicz
(1) référence au film de Bernardo Bertolucci
L A G E N È S E D U P R O J E T
Tout a commencé par un film sur l’histoire de l’intronisation d’un enfant lama tibétain pour Faut
pas rêver, sur France 3. Kalou avait alors 2 ans.
Il allait être reconnu par le Dalaï-Lama comme étant la réincarnation d’un grand maître tibétain
disparu mais toujours vénéré.
Nous nous souvenons encore de notre réflexion ce jour-là : qu’allait être le destin de cet enfant ?
Savait-il ce qui l’attendait ? Comment allait-il porter un tel héritage ? Qu’est-ce qu’une réincarnation,
un dieu vivant ?
Nous avions déjà tissé des liens avec la famille de Kalou et cette affinité nous a permis de prendre
cette décision et de succomber à l’envie de suivre cet enfant. Nous nous intéressions au bouddhisme
et à ses valeurs existentielles depuis longtemps et nous avions eu à plusieurs reprises l’occasion
de réaliser des films au Tibet autour de cette culture.
Depuis ce moment «magique» jusqu’à aujourd’hui même, nous avons été les témoins des grands
événements qui ont ponctué sa vie de futur maître spirituel, des années de formations pendant
lesquelles l’enfant élu a connu des moments d’interrogation, de joie et de tristesse…
Dès son plus jeune âge, ce petit bonhomme séduit son entourage et réjouit tous les anciens
disciples du maître dont il est la réincarnation. Puis à l’adolescence, avec la disparition prématurée
de son père et de son maître à penser, apparaissent les premiers doutes sur sa propre force
spirituelle…
À 14 ans, le jeune Kalou entre en retraite pour une durée de 3 ans, 3 mois et 3 jours dans un monastère,
coupé du monde. À la sortie de cette longue solitude, nous avons retrouvé devant nous
un adolescent avec des certitudes mais aussi avec des doutes… Pour tous ceux qui l’entourent, il
est avant tout la réincarnation de son maître. Mais est-il vraiment lui… ?
Avec cette histoire troublante d’un enfant « (ré)-incarné » racontée par lui-même, nous tentons
d’éclairer certaines interrogations…Il est aujourd’huiun jeune adulte qui estime avoir surmonté
les épreuves de ces années de doutes et qui a fait le choix de devenir un maître à sa manière,
conscient de l’importance de son rôle en tant que « passeur » mais qui entend le faire à sa
façon. Kalou Rinpoché a choisit d’être un moine bouddhiste moderne.
K A L O U R I N P O C H É
Comme une rock star…J “ e n’ai jamais voulu être connu, c’est venu
d’une façon naturelle, en raison de mon histoire, et du précédent Kalou Rinpoché,
c’est à lui que je dois ça.
Quand j’étais un tout petit garçon, tout le monde était gentil avec moi, et dans mon pays, partout
ou j’allais et dans toute l’Asie, j’entendais dire, tu es une personnalité très importante, tu es Kalou
Rinpoché, tu as tellement de responsabilités, et tu as tant de travail à accomplir, et je me demandais,
mais pourquoi me disent-ils tous la même chose, toujours le même discours, je ne comprenais
pas qui j’étais vraiment. Quelque chose m’échappait, car je ne pensais
pas être différent, unique ou particulier…
Ce sont les gens autour de moi qui m’encourageaient,me forçaient à penser comme cela. Je
n’ai rien de particulier. Je mange trois fois par jour comme tout le monde. Parfois je suis en dépression,
ça m’arrive de tomber malade, parfois j’ai besoin de faire une pause, et parfois… j’ai besoin d’amour.
“ Pourquoi devrais-je croire en la réincarnation, juste pour me rendre heureux ? Je ne veux
pas tricher sur ce que je crois. Je respecte le sens de la réincarnation mais je n’y adhère pas
trop à titre personnel car certains sont parfois extrêmes dans leur croyance en la réincarnation.
Une seule vie c’est déjà bien !
Certaines personnes imaginent que dans ma vie, tout est tellement pur, magnifique, parfait. On
pense qu’il n’y a pas de place pour le doute ou la souffrance, et de jeunes moines ou d’autres
m’envoient des messages par Facebook pour me dire : ah Rinpoché, tu es tellement cool, tellement
sympa, tu es comme une rock star, je veux devenir comme toi, devenir un maître et en
même temps être jeune et cool. Alors je leur réponds : n’essayez pas de me ressembler car j’ai
fait tellement d’erreurs ! Ne devenez pas comme moi, devenez quelqu’un d’autre, quelqu’un que
vous aimeriez être, vous !
Parfois, j’ai seulement besoin de me sentir humain !
Chacun a une vie différente et suit son propre chemin, mais je pense que certaines croyances
ne devraient pas être inculquées aux enfants, ils devraient être préservés de tout enseignement
spirituel que ce soit le bouddhisme ou autre.
Quand on commence à me regarder comme si j’étais un Dieu, cela me rend triste et en même
temps j’essaie d’y trouver une motivation positive. En voyageant un peu partout, je rencontre des
gens qui croient en moi comme si j’étais une divinité qui pourrait prédire le futur et résoudre les
problèmes qu’ils rencontrent dans leurs vies, et souvent je dis : « Vous pouvez avoir un maître, il
n’y a pas de problème à avoir un maître mais je ne peux pas tout régler, je ferai de mon mieux
pour vous aider, mais vous devez aussi comprendre mes limites », et c’est un sujet qui m’affecte
beaucoup, car pendant des siècles et des siècles, on a vécu dans cette croyance au miracle qui
n’a jamais existé.
Et finalement le bouddhisme n’a rien à voir avec un Dieu, une notion de miracle, d’inspiration
magique ou de culture, ce n’est qu’une question de relation à vous-même et à votre maître. Vous
ne serez pas jugé par votre maître, car il vous appartient de mener votre vie librement comme
vous le voulez, c’est ça qui fait de vous un vrai bouddhiste.
Le vrai Maître ne se présente pas sous l’image du maître, le vrai maître s’implique dans la vie des
gens et contribue à changer la société, à apporter son aide autant que possible, sans mettre en
avant son image.
Grâce à Facebook, je me sens connecté au monde ; il y a les commentaires, les likes, les gens qui
partagent leur point de vue… Quand j’ai découvert Internet, Youtube, j’avais seulement 19 ans.
Je voudrais être indépendant, pouvoir faire ceque je veux, et pour moi ce n’est pas possible
car je dois consacrer ma vie aux gens. Il ne s’agit pas de gagner beaucoup d’argent, de devenir célèbre,
il s’agit de donner sa vie entière, tout ce que l’on a : expérience, temps, énergie… même
sa vie privée.
Quand vous êtes connu, que vous avez des responsabilités et un héritage à porter, il y a tellement
de gens qui essaient d’en profiter, qui font circuler des rumeurs, je n’étais pas préparé
à ça au début ! Il a fallu longtemps pour que je surmonte ces difficultés et que je retrouve de la
stabilité dans cette façon de vivre.
Nous avons juste besoin de faire progresser notre sagesse, de la reconnaître et de l’utiliser. Si je
prends mon cas, quel que soit ce que je traverse, je ne prie pas dans la difficulté, je n’invoque pas
tel ou tel dieu pour surmonter mes problèmes. Je me fais confiance et je les surmonte moi-même,
ce qui veut dire que tout le monde peut le faire. Il faut se servir de notre sagesse plutôt que croire
en quelque chose d’autre. »
R É A L I SAT I O N
Jeanne Mascolo de Filippis
Passionnée de voyages, diplômée de Langues Orientales, elle a dans les années 80 organisé
et encadré des circuits de randonnées en Asie et plus particulièrement dans les Himalayas, du
Pakistan au Tibet en passant par l’Inde, le Népal et le Bhoutan.
Membre de la Société des Explorateurs Français (SEF), elle réalise des documentaires pour la
télévision depuis plus de 25 ans. En 1992, elle réalise le documentaire Alexandra David-Neel,
du Sikkim au Tibet Interdit 52’ pour France 2 en collaboration avec Antoine de Maximy, film
multi primé dans les festivals internationaux.
Elle est aussi l’auteur d’un portrait de Mathie Ricard pour ARTE, d’Edgar Morin pour France 5
et de nombreux films tournés en Himalaya.
Bruno Vienne
Il a réalisé plus d’une quarantaine de documentaires tournés dans le monde entier, membre de la
Société des Explorateurs Français (SEF) et équipier de l’expédition Tara Arctic 2006-2007 pour
une longue dérive dans les glaces du Pôle Nord.
C’est en 1988 qu’il réalise son premier film au Tibet dans la région du Kham et de l’Amdo. En
rencontrant ce peuple nomade des hauts plateaux, il tombe amoureux de la culture tibétaine.
Depuis, avec ses amis, Jeanne Mascolo de Filippis et Snafu Wowkonowicz, il consacre une partie
de sa vie à faire des films dans les régions himalayennes…
I D É E O R I G I N A L E
Snafu Wowkonowicz
Né à Chamonix, au pied du « Toit de l’Europe » André Wowkonowicz, dit Snafu, prend la route
à 20 ans vers le « Toit du Monde ». Depuis, il se consacre au développement du tourisme dans
cette partie du monde en organisant des circuits et des expéditions en Asie mais plus particulièrement
en Himalaya, au Tibet et au Bhoutan. C’est ainsi qu’il rencontre les premiers grands
lamas tibétains venus en Europe dont le précédent Kalou Rinpoché. En 1975, il devient l’un
de ses disciples. Il a participé à la construction du premier centre de retraite en Europe à Plaige
et a suivi les enseignements du maître jusqu’à sa mort en 1989. C’est grâce à sa relation privilégiée
avec la famille de la réincarnation de Kalou Rinpoché que les deux réalisateurs ont pu filmer
l’enfant qui allait être intronisé officiellement. Par la suite, il a été l’intermédiaire incontournable
pour que l’équipe puisse entretenir le lien avec le jeune réincarné, qui voyageait à travers
le monde entre deux séances d’enseignements en Inde.
P R O D U C T I O N
Mona Lisa Production
Créée en 1991, Mona Lisa Production s’est rapidement forgée une renommée internationale en
introduisant de nouvelles formes d’écritures et d’illustrations visuelles dans le film documentaire,
et en explorant des thèmes jusqu’alors inédits, comme le monde microscopique.
Cette originalité de forme et de contenu a permis à Mona Lisa Production de remporter le prestigieux
Prix de l’Innovation au Festival Wildscreen 2000 à Bristol au Royaume-Uni avec la série
«Les Envahisseurs Invisibles». Depuis, Mona Lisa a totalisé plus de 200 distinctions dans les
festivals internationaux pour l’ensemble de ses productions.
L’innovation, la créativité et l’exigence sont les mots clés des équipes de Mona Lisa. La volonté
constante d’innover visuellement s’est notamment illustrée par le dépôt de brevets sur des techniques
de prises de vues en microscopie électronique.
L’exigence esthétique et artistique continue de s’affirmer sur chaque projet, par la mobilisation de
moyens qui permettent de donner toute sa dimension visuelle à un sujet.
Au cours des 15 dernières années, Mona Lisa Production a développé et produit une centaine
de films documentaires pour les grandes chaînes Françaises (France 2, France 3, France 5, Arte,
Canal +) et étrangères (Discovery, National Geographic, NDR, ZDF, RAI, TVE, RTBF, TSR,
SBS,…). Aujourd’hui, Mona Lisa Production poursuit son développement dans la production de
films documentaires sur des thèmes aussi variés que les sciences, l’histoire et l’archéologie, la
nature, les sujets de société ou la culture.
F I C H E T E C H N I Q U E
RÉALISATEURS Bruno Vienne et Jeanne Mascolo de Filippis
IDÉE ORIGINALE Snafu Wowkonowicz
MUSIQUE ORIGINALEVenceslas Catz
MUSIQUE ADDITIONNELLE Alexandre Urwicz, Gilbert Grilli, Mathias Duplessy
NARRATION Christian Gonon Sociétaire de la Comédie-Française
AVEC LA PARTICIPATION DE Hermès Garanger
IMAGE Bruno Vienne, Thibaut Richard, Xavier Arpino, Jean-Pierre Rivalain,
Julien Berrod, Romain Garel, Christian Gaume
IMAGES CÉRÉMONIES ET ARCHIVES Avijit Sarkar, Guillermo Escalon, Antoine de Maximy,
Khier Korrichi, Renaud Saint-Pierre, Robert Genoud, Bansi Dogra
MONTAGE Charlotte Teillard d’Eyry, Léonore Desuzinges
SON Patrick Blache, Yves Grasso, Christophe Foulon
SONS COMPLÉMENTAIRES ET ARCHIVES SONORES François Chaumény, Christian Holl,
Jean-Claude Saint-Pol, Christophe Bony, Ignace Rodriguez
ÉCRITURE ET ADAPTATION Michel Fessler et Bernard Mathieu
ARCHIVES FProductions, Gouvernement Tibétain en exil – Bureau du Tibet à Paris,
Comité du peuple tibétain (Archives Tibet)
RÉGIE Snafu Wowkonowicz
ASSISTÉ DE Francis Casanova, Bimal Thapa, Fabrice Marchand, Maria Vienne
DIRECTRICES DE PRODUCTION Françoise Rattier, Hermès Garanger
DIRECTEUR DE POST-PRODUCTION Pierre-François Gaudry
ASSISTANTS DE PRODUCTION Pierre Cressent, Jean-Yves Perras, Élise Morsetti
PRODUCTEUR EXÉCUTIF Pierre-François Gaudry
PRODUCTEUR DÉLÉGUÉ Thierry Berrod
UNE COPRODUCTION MONA LISA Production & Auvergne-Rhône-Alpes Cinéma
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